Le stress est l'un des maux de la société moderne. Ses effets touchent tout l'organisme, tel un toxique létal. Chez les femmes en particulier, le stress peut se refléter sur le gain ou la perte de poids, ce qui devient un nouveau motif de stress.

L'hormone du stress

Parmi les explications aux cas d'obésité dont l'origine est le stress chronique, les spécialistes assurent que dans cette situation, l'organisme stimule la production de l'hormone du stress ou cortisol et de l'insuline, une paire qui fait monter l'appétit et l'envie de manger des sucres et des fécules, ce qui est connu comme "alimentation hédoniste".

Cette manière de manger augmente les dépôts de graisse, parmi lesquels ressort le foie, qui devra multiplier son activité dans des conditions qui font du tort à son fonctionnement et qui finit souvent par faire de la résistance à l'insuline, stade préalable à la diabète de type 2, qui produit également une augmentation de l'appétit.

Le stress fait augmenter l'appétit chez la femme

Lorsque l'on mange afin de mettre un remède au stress, c'est le cerveau qui nous fait sentir plaisir, mais lorsque cet effet se dissipe, on ressent à nouveau des désirs d'ingérer des frites, des glaces et d'autres aliments qui font grossir et qui nous ont relaxés, créant de cette façon un cercle vicieuse qui se perçoit clairement dans la bascule et dans les adiposités qu'on accumule dans notre corps.

Il est recommandé alors d'apprendre à faire la différence entre les moments où nos désirs de manger correspondent au fait d'avoir faim et ceux où il s'agit d'un symptôme du stress. Comprendre comment les émotions stimulent l'appétit nous permet de développer des stratèges pour mieux nous nourrir, puisque c'est bien un mythe ce que l'on dit souvent, qu'on peut résister aux tentations –y compris à l'heure de manger- seulement avec force de volonté.